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Ange
L'Atelier de l'Ecluse est une EURL fondée le 1er avril 2007 par Emmanuel Conrath
Ange
Mon métier n'a pas toujours été de construire des bateaux, bien que ce soit une activité que j'ai pratiqué depuis ma plus tendre enfance avec mon frère Gilles (voir "Ma passion" ci-dessous). Elève peu motivé, je m'oriente vers l'informatique après une maîtrise en Droit des Affaires. Après 25 ans d'une carrière qui m'a donné la chance de passer 3 ans aux Etats-Unis et 3 autres années aux Pays-Bas, je me trouve dans une impasse avec l'informatique et la vie salariée. Après quelques semaines de réflexion, je décide de tenter l'aventure de la construction nautique. Observant la carrière de Gilles depuis 30 ans, je sais que je ne suis pas qualifié pour me lancer dans la charpente navale traditionnelle, mais je veux néanmoins construire des bateaux en bois.

Ayant beaucoup navigué dans les années 1970 sur des Muscadet en contre-plaqué, j'ai depuis cette époque suivi les progrès réalisés sur la mise en oeuvre de ce matériau et celui des adhésifs (notamment les résines époxy avec le gospel préché par les frères Gougeon) et sur le dessin des carènes à bouchains multiples et enfin l'adaptation de la construction à clins au CP-epoxy, qui permet d'obtenir des coques légères, solides et très élégantes. C'est donc très logiquement que je choisis cette technique et je décide de "commencer petit". Je construis un mannequin pour une annexe qui doit tenir dans la longueur d'une feuille de CP standard (2,50m), être la plus stable possible pour cette longueur, et surtout être "jolie". Ce dernier aspect est souvent négligé dans la construction nautique, mais il est fondamental : un bateau est avant tout un bel objet.

Je quitte ma Picardie pour aller "squatter" au chantier de Gilles à Paimpol et je construits "Arwen" ( d'où vient ce nom ? ) sous l'autorité du "maitre". Je profite des conseils de Gilles, qui me force à faire un certain nombre de modifications sur mon dessin, et parfois à défaire et recommencer : à mon âge, l'apprentissage a parfois été difficile ! Mais le résultat est là : avant même d'avoir touché l'eau, Arwen est achetée par un client de Gilles, possesseur d'un Colin Archer de 8 métres et à la recherche d'une annexe "compatible" avec son bateau. Celui-ci nous la laisse gentiment pour l'essayer en famille au cours de l'été, puis pour la présenter au Grand Pavois de La Rochelle (car bien sûr, la coque qui devait aller au salon n'est pas prête..) Arwen est vendue une seconde fois à un couple de Sud-Africains, qui exposent un catamaran construit dans leur pays, qui l'achètenet à condition de partir avec à la fin du salon... Son premier propriétaire acceptant la livraison retardée de la seconde coque, j'achève celle-ci à l'automne et elle touche l'eau en novembre.

La construction et la vente de ces deux bateaux "valident" mon projet et j'entame les démarches de création de mon propre chantier. Je décide de rester dans l'Oise pour des raisons pratiques et familiales et c'est la Cité des mariniers de Longueil-Annel qui va attirer mon ancre à quelques encablures de son musée et de son écluse (d'où le nom de l'entreprise !)

 
 
 
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Baltimore Clipper
Ma passion
Baltimore Clipper
Si j'étais marseillais, je dirais que j'ai appris à me débrouiller dans une annexe presque avant d'apprendre à marcher... Bien qu'habitant en région parisienne, toutes les vacances familiales nous ramenaient à Bréhat, dans la maison familiale achetée par nos grand-parents en 1934, et c'est notre père qui nous a transmis le virus de la navigation, acquis lui-même avec son frère Jean-Paul à écumer l'archipel bréhatin avant guerre dans le "Kerenoc", misainier d'une quinzaine de pieds racheté par leurs parents à un pêcheur bréhatin prenant sa retraite.

Mes navigations, toujours en couple avec Gilles, ont d'abord eu lieu sur le Grand Canal à Versailles (s'il vous plait !) ou sur le bassin du jardin des Tuileries ou encore celui du Luxembourg, où nous venions le dimanche "faire flotter" les maquettes de voiliers que nous construisions tous les deux de façon quasi-monomaniaque. A cette époque où la radio-commande n'existait pas encore, on mettait à l'eau d'un coté du bassin, et on courait de l'autre coté en espérant que la bateau y arriverait sans encombre...

Heureusement les vacances revenaient vite et les navigations "en vrai" continuaient à Bréhat. Elles ont d'abord emprunté le youyou familial, horrible chose en bois traditionnel, moche lourde et rapidement passoire, puis il y eut une plate en CTBX du chantier Guindé, infiniment plus légère (quand vous avez 7 ans, même à deux, et que le marnage frise les 12 m, c'est un critère majeur !) Enfin vint le Berder, toujours de chez Guindé, premier voilier, hérité de notre grande soeur qui l'avait reçu pour son BEPC (nous, tintin ! Comment être surpris de notre faible motivation scolaire...) Après il y un Mousse, largement amorti par nos frères aînés et enfin, dernier dériveur, un 490 Lanaverre, également hérité de nos frères. Après nous sommes passés à l'habitable (ce terme a nettement changé de contenu depuis cette époque !) sur les Muscadet du CNB (Club Nautique de Bréhat, défunt), puis sur le Sylphe familial, en passant par des Ecume de Mer de location. Ecume loué à Quiberon, le trajet fut immuable pendant une demi-douzaine d'années : nous venions jusqu'à Bréhat, puis boucle anglo-normande incluant systématiquement Sercq, puis retour, sur 2 semaines.

La parenthèse des "habitables" refermée, celle de la planche à voile également (après avoir tout-de-même obtenu une première place en catégorie amateur au "Windy City Windsurfing Championship" de Chicago en 1985), je suis retourné aux navigations dans les cailloux bréhatins avec le nouveau "Kerenoc", misainier de 5m construit par Gilles pour son père, ou bien en Hobbie Cat 16, ou encore en kayak. Ce dernier "véhicule" permet d'atteindre le paroxysme du plaisir de cette navigation à rase-cailloux dans quelques centimètres d'eau, à peaufiner la science du contre-courant dans le cadre privilégié de Bréhat.

C'est donc une façon de "boucler la boucle" que de revenir à la construction de bateaux, sauf que les maquettes de l'enfance laissent place à des bateaux un peu plus grands, mais où je recherche le même esprit de simplicité, d'efficacité et surtout de plaisir pour leurs utilisateurs.

 
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Arwen
Les bateaux que je construis
Arwen
Arwen est typique des bateaux que je veux construire : des bateaux pour avoir du plaisir à simplement être à bord, sans nécessairement qu'il y ait un but à cette activité. Ce ne sont donc pas des bateaux spécialisés pour une activité, que ce soit l'aviron ou la voile de compétition. Ils sont polyvalents pour que le plaisir d'être à bord puisse emprunter un maximum d'expressions. D'emblée, ce programme favorise les bateaux à faible impact sur l'environnement, pour parler moderne. C'est à dire les bateaux "à énergie humaine" ou à voile, mais dans les 2 cas, ceux qui sont simples à mettre en oeuvre et encore plus simples à utiliser. Ce ne sont pas des bateaux de fanatiques : ils supporteront un moteur à explosion au tableau sans chirurgie majeure, bien qu'ils préfèrent dans ce cas un moteur électrique (pour des raisons de poids, notamment.)

Cet impératif de simplicité impose une limitation de taille et de poids, afin de transporter facilement ces bateaux sur une galerie de voiture ou une remorque de dériveur, ou encore pour les tracter derrière une bicyclette. Pour le plaisir, ils doivent se mouvoir facilement et sans effort à l'aviron ou à la pagaie, et ils doivent être fin marcheurs à la voile. Dans ce dernier cas, les appendices doivent être pivotants (dès que la taille le permet) pour pouvoir rester manoeuvrants dans très peu d'eau.

Les grééments de mes bateaux sont simples : si possible la longueur des espars permet de les ranger dans le bateau, et le gréément n'est pas haubané : je privilégie les grééments au tiers ou à livarde et je fragmente la surface vélique sur plusieurs petites voiles au lieu d'une seule grande qui demandera plus d'efforts au gréément et à l'équipage.

L'esthétique est une exigence fondamentale pour mes bateaux : celui qui utilise un de mes bateaux doit être fier d'être vu en telle compagnie. Il y a trop de "poubelles en plastique" sur nos rivages et sur nos plans d'eau pour ne pas en rajouter.

 
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Ange
Pourquoi "Atelier de l'Ecluse" ?
Ange

Quand est venu le temps de choisir où installer l'entreprise qui allait naître, je me suis trouvé déchiré entre deux endroits : il aurait été logique de m'installer près du chantier de Gilles à Paimpol, qui est également près de Bréhat, paradis des navigations heureuses... Mais pourquoi quitter l'Oise, berceau familial ? Sous prétexte que l'Oise n'a pas de façade maritime ? La belle affaire ! Qu'importe que l'eau soit salée à proximité immédiate du chantier, je construits des bateaux qui sont faits pour être transportés d'un lieu de navigation à l'autre ! D'autant plus que L'Oise abrite l'un des derniers foyers vivants de vie marinière dans la "Cité des Bateliers" de Longueil-Annel, à quelques encablures au Nord de Compiègne. La réalisation imminente de la liaison Seine-Escaut à grand gabarit reliera Compiègne au canal Dunkerque-Escaut par un canal grand gabarit de 106 km de longueur et 54 m de largeur et 4,50 m de profondeur. Voilà qui m'assure un débouché maritime par le nord, en plus de celui déjà existant par la liaison Oise-Seine, si un jour je décidais de me lancer dans un projet pharaonique...

L'écluse dont il est question dans "Atelier de l'Ecluse" est donc celle de Longueil-Annel, qui marque le départ du canal latéral à l'Oise. De part et d'autre de cette écluse se trouvent de grands biefs qui me permettent de tester mes bateaux dans des conditions privilégiées.

Ecluse de Longueil
Ecluse de Longueil-Annel
Péniche

 

 
     
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Compas
Où se trouve l'Atelier de l'Ecluse ?
Compas

Longueil-Annel se trouve à 43 milles marins (moins de 80 km) à vol d'oiseau dans le NNE de Paris Notre-Dame. Par la route, ce sont 89 km toujours depuis Notre-Dame, qui vous feront emprunter l'autoroute A1/E19, puis les nationales 31 et 32.

Carte Nord de Paris

Carte
Vue aérienne de Longueil-Annel
   

La photo aérienne montre, au sud, le confluent de l'Oise (N-S) et de l'Aisne (E-O), qui limite l'agglomération de Compiègne au Nord. En remontant l'Oise vers le Nord, on arrive, à la pointe de l'ile de Janville, à la division entre l'Oise-fleuve, qui s'en va à droite, et le canal latéral à l'Oise, qui entoure cette ile. En continuant vers le nord, on distingue l'écluse de Longueil-Annel. L'Atelier de l'Ecluse se trouve à 300 m au Nord de l'écluse.

 

 
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